Pédron Pierrick

(France)

Pierrick Pedron découvre le jazz à 16 ans, après avoir débuté dans les bals populaires en Bretagne. Il intègre le Centre d’informations musicales en 1987. Il commence à enregistrer en 1994 aux côtés de Magic Malik, et participe au « Douzetet de Sax » avec Lionel Belmondo et François Théberge.

Après y avoir enregistré avec Ernie Hammes, il réside plusieurs mois à New York aoù il joue dans les clubs.

De retour en France, il enregistre son premier album en tant que leader : Cherokee (2001). Il est choisi au même moment par Selmer pour concevoir le saxophone Alto « Référence » (commercialisé en 2003)2. Il lance son quartet, joue en duo avec Michel Graillier, et continue de jouer avec les frères Lionel et Stéphane Belmondo.

En 2004, Pierrick Pedron enregistre Classical Faces en sextet, avec Pierre de Bethmann, Magic Malik, Franck Agulhon, Thomas Savy et Vincent Artaud. Le disque est un succès critique (disque d’émoi Jazz Magazine, prix Charles Cros, ƒƒƒ Télérama).
Il participe également au Paris Jazz Big Band, au Septette de Jacques Vidal et se produit au sein du big band de Wynton Marsalis.
Il retourne à New York en 2005, où il enregistre avec Mulgrew Miller, Lewis Nash et Thomas Bramerie Deep in a Dream (choc de l’année 2006 pour Jazzman, disque d’émoi de l’année pour Jazz Magazine).

En 2011, paraît Cheerleaders, produit par Jean Lamoot, un album allant du « bal bop au psyché top ». Pierrick Pedron y joue en sextet, accompagné par une fanfare de dix-sept cuivres et un chœur de six voix. L’ensemble est scénarisé autour de la vie d’une majorette, racontant les tourments d’une nuit – de la vie – d’une « cheerleader »3. Il reçoit un très bon accueil de la presse4,5,6.
En 2012, paraît Kubic’s Monk (avec Franck Agulhon, Thomas Bramerie et sur quelques morceaux Ambrose Akinmusire. Les arrangements sont cosignés par Vincent Artaud). Ce disque, reprenant des morceaux peu connus de Thelonious Monk, reçoit un bon accueil critique7,8.