Moretti Fabrice

(France)

FABRICE JOUE :
SAX SOPRANO : BEC VANDOREN S27
SAX ALTO : BEC VANDOREN A27
SAX TENOR : BEC VANDOREN T20
SAX BARYTON : BEC VANDOREN B35
ET DES ANCHES TRADITIONNELLES N°3,5 ET LIGATURES M/O PLAQUE OR 

Dans la lignée des grands Maîtres de l’Ecole française de saxophone classique, forgé dans l’esprit de tradition et de savoir-faire des musiciens professionnels, Fabrice Moretti aspire avant tout à faire connaître le saxophone comme un instrument de concert.

D’une grande pudeur et avec une sensibilité classique, Fabrice se fait un devoir de transmettre sa technique et ses connaissances, acquises auprès de Maîtres prestigieux. Élève de Jean Ledieu (CNR de Nancy) et du CNSM de Paris avec Daniel Deffayet, Pierre-Max Dubois, Thérèse Brenet et Guy Dangain, Fabrice Moretti s’est toujours distingué aux meilleures places, dans de très nombreux concours nationaux et internationaux. Avec une volonté perpétuelle de se remettre en cause et d’évoluer avec et par le saxophone, Fabrice aspire à travers ses nombreux concerts et cours à faire connaître le répertoire classique du saxophone. Il défend ardemment le niveau des œuvres interprétées et va de plus en plus vers le public. Aussi bien en soliste où comme musicien d’orchestre, Fabrice Moretti s’est produit avec de nombreux orchestres français et étrangers (Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Montréal, Philadelphie et Shanghai…) sous la direction de chefs prestigieux tels que Lorin Maazel, Seiji Osawa, Riccardo Chailly, Charles Dutoit, Kurt Masur, Tan Dun …

Professeur au conservatoire du 10ème arrondissement de Paris, Fabrice Moretti est régulièrement invité à l’étranger pour donner des concerts et master classes, plus particulièrement au Japon, pays qu’il affectionne tout particulièrement. Sensible et généreux, Fabrice est profondément convaincu « que la qualité musicale permet de toucher les gens au plus profond d’eux-mêmes ».

 

Vandoren et Fabrice :

« Je débute le saxophone à l’âge de 10 ans avec les anches Vandoren. Dans les années 80, mon Maître Daniel Deffayet et Jean-Paul Gauvin, alors concepteur et technicien, mettent au point une série de becs à laquelle j’adhère immédiatement.

J’ai alors 16 ans, je suis élève au CNSM de Paris, et je viens pour la première fois essayer des anches au 56 rue Lepic. Ce jour-là, j’ai la chance d’être seul dans le studio.

Pendant que j’essaie mes anches en répétant mes traits de concertos, un monsieur en costume gris reste un moment dans la cour. Puis il entrouvre la porte et une conversation s’engage entre nous ; elle restera inoubliable pour moi.

Quelques minutes plus tard, j’apprends que j’ai eu l’honneur et la chance de parler avec Robert Van Doren.

 

Au-delà du côté affectif, je suis, tout au long de ma carrière, resté fidèle à Vandoren, pour la grande qualité de son matériel et pour le soin qu’apporte l’équipe à être à l’écoute et au service des musiciens. Je sais qu’avec Vandoren, je trouve toujours l’anche qui convient à la musique que j’ai à jouer.

Robert Van Doren m’avait parlé de BONHEUR, et je garde toujours ce mot à l’esprit. »